Ivy Apologies
HDR
7 ans
Gris
PRE
Matthew J. Fox
3 500 €
Club 3

Mâle
100%
64%
100%
29%
69%
Aucun

Hydrothérapie (SPA) chez l'ostéopathe
Travail sur une peur chez l'éthologue
Travail en liberté chez le moniteur  

Travail à pied pendant les soins
Une compétition / semaine

Ivy Apologies est un étalon/hongre (?) qui refuse de se laisser approcher par l'Homme. Alors qu'il n'était qu'un poulain, il a été recueillit par un cavalier pas très honnête qui ne l'a jamais apprécié à sa juste valeur, le massacrant à coup d'éperons, de cravache, le rendant immontable, inapprochable. Il s'est transformé en une vraie bête sauvage qui n'hésite pas à devenir violent. Il a une peur phobique de tout ce qui l'enferme, que ce soit des boxs, des stalles ou des vans. Il refuse tout ce qui vient de l'Homme, comme la nourriture. Avec les autres chevaux, il est plutôt solitaire au pré, mais dès qu'il se trouve isolé avec un autre cheval, gare à lui s'il s'approche trop ! Ayant tendance à mordre, à botter, à faire des écarts, à tirer au renard, il est extrêmement difficile à tenir en main ou même à accrocher à un anneau, et presque impossible à attraper au pré. Il a été sauvé de justesse de l’euthanasie par le Haras de la Rose.

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Depuis combien de temps fixait-il le plafond ? Quelques minutes ? Plusieurs heures ? Des ombres terrifiantes dansaient sur les murs, alors que le sommeil l'avait une fois de plus rejeté loin de lui. Il osa enfin jeter un petit coup d'oeil à son réveil. Verdict ? 5h53. Tiens. Cela faisait maintenant 4h31 qu'il avait ouvert les yeux. Pourtant, son coeur battait la chamade, et il ne put s'empêcher de jeter un nouveau coup d'oeil à son réveil. Et bien, 5h54, maintenant. Les minutes étaient si courtes. Il attendit finalement 6h, que son réveil sonne, pour se lever. Il glissa un pied hors de son lit, sur le parquet glacé, puis un second, et se redressa dans un las et long soupir. Déjà un jour de plus. Mais aujourd'hui était un nouveau jour au domaine de son père, ils accueillaient un nouvel habitant. A quoi ressemblait-il ? Certes, c'était lui et lui seul qui avait déboursé les 3 500 € qui avaient servi à le racheter et ainsi le sauver de l'euthanasie. Mais en fait, il ne l'avait jamais vu. De lui, il ne savait que son nom. Ivy Apologies. Il ne savait pas grand chose de son histoire. Si ce n'est qu'un fichu connard l'avait recueillit pour lui faire vivre la pire des misères. Que cet affreux individu avait finalement été repéré par une de ces associations contre la maltraitance des animaux et que devant l'étalon, ils avaient finalement opté pour l'euthanasie. Vieille blague. Ils se disent des sauveurs, et finalement le condamne.
Une fois passé par la salle de bain, vêtu d'un pantalon et d'une chemise quelconque, il prit sa veste, et la passant sur ses épaules, il sortit.
L'air embrumé l'enveloppa immédiatement, humide à souhait. Finissant d'enfiler sa veste, il se mit à marcher en direction de la cour. A 6h30, avant le réveil du Haras, devait arriver le nouveau venu. Il s'assit donc sur un banc, la tête entre les mains, le temps que s'écoulent les quinze petites minutes.
Soudain, sur le chemin caillouteux, brinquebalant de-ci de-là dans un boucan infernal un van léger, apparut un 4x4. Il approchait à une allure vive, mais Matthew remarqua tout de suite que le conducteur jetait des regards anxieux à son rétroviseur. Bondissant sur ses pieds, il s'approcha en trottinant, de plus en plus inquiet. Finalement, ce n'était peut-être pas à cause du chemin caillouteux que le van bougeait tant. A peine la voiture fut-elle arrêtée que le jeune cavalier bondit vers le chauffeur, saisissant l'importance d'agir en vitesse. Celui-ci lui lançant une longe, Matthew bondit à l'arrière et ouvrit le van. Soudain, son oreille se mit à siffler, ses yeux s’écarquillèrent. Le coup de sabot l'avait frôlé. Il l'avait échappé belle. Mais le cheval s'affolait, ruant, se cabrant, roulant des yeux fous. Le garçon bondit sur la porte latéral et l'ouvrit en gardant cette fois des distances. Il lança à pleine voix, pour couvrir les hennissements furieux de l'étalon fou :

« -Que lui ait-il arrivé ? »

Il accrocha la longe à la volée, bondissant en arrière pour éviter un coup de dent, et décrocha tout aussi rapidement l'autre longe qui le rattachait au van.

« - Il a été sédaté, mais le véto avait dit que ça durerait assez pour le voyage ! »

Se sentant libéré, Ivy se déporta sur ses postérieurs, pour faire demi-tour. Mais seulement, il allait se blesser, et Matthew avec lui. Enroulant la longe autour de sa main, à ses risques et périls, il tira de toutes ses forces la tête du cheval vers lui, pour le forcer à se tenir parallèle aux parois du van.

« - Vous l'avez shooté ?! »

Finalement, le cheval entreprit un marche arrière, en tirant plusieurs coups secs en arrière, et finit par mettre le premier pied sur la rampe. Le jeune cavalier n'en pouvait plus. Sa main était en feu, ses muscles criaient leur douleur, pourtant, il ne lâcha rien. Il avait entamé le plus compliqué. Le cheval, sentant quelque chose d'instable sous ses sabots, dévia sur le côté et se précipita dans le vide. Matthew fut projeté en avant, alors que le cheval dont les deux postérieurs touchaient maintenant le sol ferme s'agitait de plus en plus, déployant de plus en plus d'énergie pour se tirer de là.
Soudain, de la droite du van sortit le conducteur venu aider, ce qui amplifia la peur du cheval, qui bondit hors de la rampe sans plus faire attention. Le jeune homme encore attaché à la longe, qui par chance était plutôt longue, descendit précipitamment du van, mais le cheval était loin de se calmer.
Il se cabra, une fois , puis deux, puis saisissant que c'était à cause de Matthew qu'il ne pouvait plus bouger, il essaya de le botter. Le jeune homme passa juste à côté, en essayant de rester vers la tête du cheval. Malheureusement, quand l'étalon tendit le coup violemment, il ne put rien faire. Il ne put s'empêcher d'émettre un cri de surprise dans les dents du cheval rencontrèrent sa chemise, puis sa peau. Il devint livide. Il ne sentait plus son bras, sa main refusait de lui obéir. Pourtant, il prit la longe de sa main valide, et indiqua au conducteur choqué et incroyablement passif la porte d'un pré vide. Il courut l'ouvrir, alors que Matthew tirait le cheval en s'efforçant de se maintenir sur ses pieds malgré les à-coups terribles de Ivy, et sa tête qui tournait à vive allure. A peine fut-il dans le pré, qu'il décrocha la longe, laissant le cheval partir au grand galop, non sans décocher une multitude coups de sabots.
Marchant jusqu'au bord du pré, il se laissa tomber sur le premier banc, en relevant d'une main tremblante la manche de sa chemise. Son bras était bleu du coup jusqu'à la main, et le muscle lui arrachait des grognements maintenant que l'adrénaline avait décampé.

« - Ca va aller ? Oh, merde, il t'a bien eut, le con ! »

Sans prêter attention à sa remarque, il se mit à bouger doigt après doigt par saccade. C'était très douloureux, mais il se devait de faire l'inventaire. Apparemment, aucun des nerfs n'était rompu, bien que sévèrement amochés. Il sortit un billet de sa poche et le remit au conducteur, avant de s'éloigner sans un mot de plus. Il allait encore avoir droit aux sermons du quotidien, et au fichu médecin.


[Je compte 98 lignes. Bon courage, Nono le Noteur xD ! Et désolée pour la longueur !]